Lundi 18 Aout : suite du mariage spirituel de Sandrine et Didier

• Sourire d'une jeune fille bahianaise .....

• Après la « bénédiction » , tout le monde entre dans la danse au son des musiciens de la troupe.

Les femmes virevoltent dans leurs belles robes blanches..

Cette petite jeune danseuse est très prometteuse..

Portrait de femme..

Sourire d’une belle danseuse !

• Après Angelina va emmener Didier et Sandrine sur l’eau afin d’appeler les forces de la nature et lier les conjoints à la Terre.

Ils quittent la rive pour rejoindre le milieu du Rio Piracanga.

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Puis, nous montons tous dans la grande salle de cérémonie, nous mettons en cercle , les femmes forment le cercle intérieur et les hommes celui à l’extérieur. Didier et Sandrine passent entre les 2 cercles pour recevoir un à un nos vœux

Ceci est suivi de danse..évidemment..

• Nous nous réunissons pour un dîner hyper copieux de poissons, crevettes, fruits avec pour finir un énorme gâteau au chocolat et noix de cajou.

• Nous sommes quelques-uns , emmenés par un des frères de Sandrine, a chanté aux conjoints une chanson sortie de notre imagination sur le thème du brésil, de Piracanga, du Reiki….

• Puis , Jorge Rasta et sa troupe nous emmène dans le monde des Orishas par un spectacle époustouflant de danse afro-bahianaise .

Le thème : les dieux Orishas et l’esclavage.

Les costumes sont exceptionnels ; nous vibrons sur le son des congas. Jorge explique chaque « tableau » du spectacle en portugais et Ariketa traduit.

Nous sommes absolument éblouis !!
Cette journée a été vraiment exceptionnelle à tous les points .

Lundi 18 Aout: Le mariage spirituel de Didier et Sandrine à Piracanga..

A 15h, la cérémonie commence. Des danseuses bahianaises en habit traditionnel descendent vers la plage accompagnées de musiciens et menés par Jorge Rasta le « prêtre bahianais ».

• Ces danseuses et musiciens font partie de l’école-théâtre Casa do Boneco ( la maison des marionnettes) à Itacaré.

• Depuis 1988 , Jorge Rasta recueille les enfants des rues d’ Itacaré, laissés pour compte de la société brésilienne.

• Actuellement Jorge mène la 2^ème génération . Dans les spectacles , sont déclinés des thèmes de la vie quotidienne ( pêche, agriculture…). La Casa do Boneco présente des spectacles de danse et musique faisant revivre les dieux Orishas , dieux animistes orginaires d’ Afrique.

Les valeurs de cette troupe sont solidarité, responsabilité, et aide réciproque.

• Jorge Rasta, ( de son vrai nom, Gabriel Anastasios) est né dans une favela de Salvador.

• A l’adolescence, il n’ a le choix ,pour s’en sortir que faire le service militaire . Il fera partie d’un groupe d’opérations spéciales en Amazonie.

• Plus tard, il aura de multiples offres de travail dans « l’industrie de la peur » , la sécurité privée à Sao Paulo. Il prendra une autre route. Il ne verra plus de coiffeur depuis 1987. Il opte pour une politique de la sécurité différente en créant une école de théâtre pour les enfants de la rue.

• C’est un travail d’une formidable ampleur, la population d’ Itacaré a augmenté de 30% en quelques années avec son lot de pauvreté. Le foyer ouvre tous les jours; les enfants peuvent y jouer, grimper aux arbres, imaginer des histoires pour le théâtre, construire des marionnettes et manger. Un boulanger offre des pains 2 fois par semaine et des commerçants leur fournissent de quoi se nourrir.

• Grâce aux représentations , la Casa do Boneco commence à gagner un peu d’argent. Sont donnés des cours de capoiera angolaise, théâtre de marionnettes, école de musique, danse afro.. La culture verbale est prédominante, l’estime de soi est favorisée.

• Le travail du Foyer avec les enfants et adolescents , est de plus en plus reconnu . Il reçoit des aides d’organismes comme Medico International et Human Network.

La Casa do Boneco et Jorge Rasta font des tournées en Europe depuis quelques années.

C’est donc Jorge Rasta qui va officier pour le mariage spirituel.

Un autel est installé devant la plage. Nous nous installons face à lui.

Jorge , aidé par Angelina qui traduit , bénit l’union de Sandrine et Didier . C’est l’ union au sens spirituel et au sens des forces de la nature.

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Lundi 18 Aout : 1 ère expérience de parapente !!

Le mariage spirituel ayant lieu dans l’après-midi, il est prévu une surprise pour les futurs mariés..

Leur est offert un vol en parapente au-dessus de Piracanga !!

En plus, d’eux, nous sommes 4 autres à s’y inscrire…

Pour moi comme pour les autres, c’est un baptême.. Je passe en 5^ème position après Sandrine et Didier , Bernard , Christelle, et Christophe.

Nous sommes harnachés , accrochés devant le moniteur qui gère tout..

Un buggy nous tire ,accrochés à la grande voile. L’ envol est progressif et déclenche une sacrée émotion ! Nous nous retrouvons à 200 –300 mètres d’altitude et là ; le buggy nous lâche.

Après , c’est le moniteur qui fait évoluer le parapente au gré des courants d’air.

Impressionnant !! Une vue grandiose sur la plage de Piracanga jusqu’à Itacaré, le rio, la mangrove, nos maisons, l’océan……

Le temps passe vite dans les airs…. Malheureusement, pendant mon vol la pluie s’invite et je me retrouve avec des gouttes d’eau sur l’ objectif de la caméra…

Une vidéo est en préparation Patience.....

Après ces moments d’émotions , nous déjeunons frugalement.

Puis, tout ce petit monde part se préparer pour le mariage..

Lundi 18 Aout : l' éco-village...

Lundi 18 Aout : L ' ECO-VILLAGE....

Les maisons du village sont toutes construites sur le même concept, écologie, matériaux locaux, pas de produits chimiques, énergie solaire.

En particulier, la toiture est faite de fibres d’écorce du Pïaçava

Le Piaçava ou Piassava ou Piaçaba ou Attalea funifera Martius est une espèce de palmier.

Cette plante – fibre ( car les palmiers sont des plantes et non des arbres) est une espèce endémique et indigène du Sud de l’état de Bahia.

Pendant l’époque coloniale, les fibres étaient utilisées par les marins pour la fabrication de cordes pour attacher les bateaux.

Ce palmier pousse sur des sols sablonneux peu fertiles, associé à la végétation secondaire, en concurrence avec les autres espèces.
Dans une piassaceraie , différents stades de croissance cohabitent.

Le fruit du Piaçava

Le noyau du fruit est utilisé pour faire de la farine, du lait Canjica.

Le Piaçava produit une fibre solide, imperméable, flexible. Il faut environ 7 ans de croissance pour que la plante commence à produire de la fibre de façon utilisable.

Les fibres sont utilisées pour la fabrication de toiture. On récolte 1 à 2 fois par an ; la meilleure période pour récolter se situe entre mai et septembre.

Détail fibre piaçava

Les fibres récoltées sont séparées, déliées, puis nattées afin de former des bandes fibreuses qui seront attachées les unes aux autres sur le toit

Accrochées sur le toit, celui-ci devient imperméable. Les fibres restent intactes très longtemps, il n’ y a qu’ à changer une fois tous les 10 – 15 ans une des « touffes » de fibres.

On voit ici l’aspect donné par les fibres de Piassava au toit. Outre le fait d’être imperméable, il donne un certain style à la maison.

En ce moment, dans le village, est en cours de construction, une école pour les enfants du village et des alentours. Cette construction est financée en partie par les ventes de produits artisanaux ( bijoux, vêtements, bibelots, instruments de musique..) fabriqués par l’ensemble de la communauté ainsi que les produits bio-dégradables ( savons, shampoing, lotion anti-moustiques..).

La consommation de Caïpirinhas participe aussi à ce financement ( 1 Rls par boisson est pris pour cette école).
Bon, ceci dit , cela ne doit pas être un prétexte à la consommation d’alcool !!!

Le coin musculation… !

Une des maisons de Piracanga ; qui sont louées ..

Le tri a été mis en place au village : plastique, métal, papier , verre….

Par ailleurs, les déchets organiques sont utilisés comme compost et comme aliment pour les poules…

Vues de la terrasse sur Piracanga.

Petit lézard devant chez moi..

Hibiscus