mardi 2 décembre 2008

Lundi 18 Aout : l' éco-village...


Lundi 18 Aout : L ' ECO-VILLAGE....
Les maisons du village sont toutes construites sur le même concept, écologie, matériaux locaux, pas de produits chimiques, énergie solaire.

En particulier, la toiture est faite de fibres d’écorce du Pïaçava




Le Piaçava ou Piassava ou Piaçaba ou Attalea funifera Martius est une espèce de palmier.


Cette plante – fibre ( car les palmiers sont des plantes et non des arbres) est une espèce endémique et indigène du Sud de l’état de Bahia.






Pendant l’époque coloniale, les fibres étaient utilisées par les marins pour la fabrication de cordes pour attacher les bateaux.



Ce palmier pousse sur des sols sablonneux peu fertiles, associé à la végétation secondaire, en concurrence avec les autres espèces.
Dans une piassaceraie , différents stades de croissance cohabitent.





Le fruit du Piaçava

Le noyau du fruit est utilisé pour faire de la farine, du lait Canjica.







Le Piaçava produit une fibre solide, imperméable, flexible. Il faut environ 7 ans de croissance pour que la plante commence à produire de la fibre de façon utilisable.













Les fibres sont utilisées pour la fabrication de toiture. On récolte 1 à 2 fois par an ; la meilleure période pour récolter se situe entre mai et septembre.



Détail fibre piaçava









Les fibres récoltées sont séparées, déliées, puis nattées afin de former des bandes fibreuses qui seront attachées les unes aux autres sur le toit





Accrochées sur le toit, celui-ci devient imperméable. Les fibres restent intactes très longtemps, il n’ y a qu’ à changer une fois tous les 10 – 15 ans une des « touffes » de fibres.
















On voit ici l’aspect donné par les fibres de Piassava au toit. Outre le fait d’être imperméable, il donne un certain style à la maison.

En ce moment, dans le village, est en cours de construction, une école pour les enfants du village et des alentours. Cette construction est financée en partie par les ventes de produits artisanaux ( bijoux, vêtements, bibelots, instruments de musique..) fabriqués par l’ensemble de la communauté ainsi que les produits bio-dégradables ( savons, shampoing, lotion anti-moustiques..).



La consommation de Caïpirinhas participe aussi à ce financement ( 1 Rls par boisson est pris pour cette école).
Bon, ceci dit , cela ne doit pas être un prétexte à la consommation d’alcool !!!





Le coin musculation… !




Une des maisons de Piracanga ; qui sont louées ..




Le tri a été mis en place au village : plastique, métal, papier , verre….


Par ailleurs, les déchets organiques sont utilisés comme compost et comme aliment pour les poules…





Vues de la terrasse sur Piracanga.





Petit lézard devant chez moi..

Hibiscus



1 commentaire:

Toutarmonie a dit…

Très intéressant!