mercredi 1 avril 2009

Lundi 25 Aout : découverte de Fortaleza

LUNDI 25 AOUT : DECOUVERTE DE FORTALEZA



  • Dès le matin, je me mets à la recherche d'un distributeur de billets puis d'une Banco do Brasil pour y verser le prix des billets d'avion sur le compte de José Mauricio.


  • Un petit tour sur la plage de Meireles proche de l'hôtel pour profiter du soleil ; c'est une grande plage assez belle mais ce qui gâche un peu ce sont les immenses immeubles de 30 à 40 étages le long du bord de mer ( hôtels et appartements). Je suis dans une grande ville... ça me fait penser à la Côte d'Azur , c'est dire..









  • Fortaleza ,avec ses 3,3 millions d'habitants ( si l'on inclut la banlieue) , est l'une des plus grandes villes du Brésil et un véritable « aimant » économique pour les habitants du Cearà et des états voisins. Elle attire touristes brésiliens et étrangers qui viennent pour ses plages et son atmosphère festive; la vie nocturne y est trépidante!


  • Etant donné son isolement, Fortaleza est une ville étonnament étendue : elle s'étend sur 20km de littoral et jusqu'à 10km vers l'intérieur des terres.









Un peu d'histoire :


  • Le navigateur espagnol Vicente Yañez Pinzòn aurait accosté à Praia Mucuripe en Février 1500 , deux mois avant que les Européens ( par Pedro Alvares Cabral) découvrent officiellement le Brésil.

  • Les premières tentatives de colonisation portugaise, début du XVIIème siècle , ne firent pas long feu. Ce furent les Hollandais qui fondèrent ce qui allait devenir Fortaleza en construisant le fort Schoonenborch en 1637. Quand ils abandonnèrent leurs possessions en 1654, les Portugais rebaptisèrent le fort du nom de Fortaleza de NS da Assunção. La ville se développa autour du fort dont elle prit le nom. La résistance des amérindiens freina la colonisation de l'arrière-pays du Cearà par les Portugais jusqu'au XVIIIème siècle, époque à laquelle des éleveurs puis les planteurs de coton, occupèrent le territoire. Fortaleza prit son essor au XIX ème siècle, grâce aux exportations de coton. Depuis longtemps, la sécheresse de l'arrière-pays et la croissance du commerce et de l'industrie attirent un flux constant de migrants. Depuis le début des années 1990, le tourisme, l'industrie du textile et de l'agro-alimentaire se sont développés.


  • Le quartier du Centro, le plus ancien de la ville ,se tient sur un petit promontoire qui s'élève à 200m du front de mer.

  • Fortaleza est une ville moderne, tracée au carré, polluée par un trafic automobile important.


  • Mon hôtel est dans le quartier balnéaire habité par la classe moyenne, près de la plage de Meireles.

  • Devant les plages, l'équivalent de la « promenade des anglais »; tout le monde court ou marche le long des plages; d'ailleurs un parcours de jogging y est notifié ( de 3km).


  • On y croise riches dans de grands hôtels de luxe au pied desquels parfois, on trouve des miséreux endormis... C'est une image que je garde en mémoire: un hôtel luxueux , de superbes voitures et en bas , un mendiant allongé sur le sol......On est très vite sollicité par les marchands ambulants sur la plage et les mendiants. Bref, ce n'est pas la ville où je resterais en villégiature..

1 commentaire:

Caroline a dit…

Ton blog me fait voyager, il est vraiment fascinant !! merci à toi pour ce beau voyage.